Crédit d'image: ESA
Aujourd'hui à Moscou, le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain et le chef de l'Agence spatiale fédérale russe, Anatoly Perminov ont signé un accord de coopération et de partenariat à long terme dans le développement, la mise en œuvre et l'utilisation de lanceurs.
Cet accord, qui s'inscrit dans le cadre général de l'accord entre l'ESA et la Fédération de Russie pour la coopération et le partenariat dans l'exploration et l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, renforcera la coopération entre l'ESA et la Russie, premier partenaire de l'ESA à long terme. à long terme sur l'accès à l'espace.
Le partenariat ESA-Russie repose sur deux piliers principaux: l'exploitation du lanceur russe Soyouz depuis le port spatial européen en Guyane française et la coopération, sans échange de fonds, sur la recherche et le développement en vue des futurs lanceurs.
Le programme Soyouz au port spatial européen couvre la construction des installations de lancement de Soyouz en Guyane française et les adaptations dont Soyouz aura besoin pour permettre son lancement depuis la Guyane française. Un certain nombre d'États membres de l'ESA ont souscrit à ce programme facultatif de l'ESA et leurs contributions seront complétées par un prêt à Arianespace de la Banque européenne d'investissement, garanti par le gouvernement français à titre temporaire en attendant la création par la Commission européenne d'une garantie mécanisme de réserve. Un financement complémentaire de l'Union européenne est également envisagé.
Les travaux de préparation du port spatial pour Soyouz sont déjà en cours en Guyane française, le premier lancement depuis le port spatial européen devant avoir lieu en 2007.
L'accord d'aujourd'hui permettra également de commencer les travaux sur le deuxième pilier: les activités de préparation pour le développement des futurs systèmes de transport spatial. L'Europe et la Fédération de Russie collaboreront au développement de la technologie nécessaire aux futurs lanceurs. Les ingénieurs russes et européens travailleront ensemble pour développer des moteurs à liquide réutilisables, des étages à liquide réutilisables et des véhicules expérimentaux.
L'objectif de l'ESA est de préparer un lanceur de nouvelle génération d'ici 2020.
Source d'origine: communiqué de presse de l'ESA